La faillite de l'entreprise Citron à Rogerville marque un tournant dans l'histoire industrielle locale. Cette société spécialisée dans le traitement des déchets industriels laisse derrière elle un lourd héritage environnemental et social.
État des lieux de la situation à Rogerville
Le site de Rogerville présente une situation préoccupante avec des milliers de tonnes de déchets abandonnés. L'usine n'a jamais respecté les normes réglementaires, malgré les subventions reçues des collectivités locales.
Les causes directes de la faillite de Citron
La faillite résulte d'une gestion défaillante et d'une technique de recyclage inadaptée. L'entreprise utilisait un four de pyrolyse peu performant, ne valorisant que 6% des déchets entrants. Elle accumulait une dette d'au moins 6 millions d'euros envers les douanes pour la TGAP.
Le nombre d'employés impactés par la fermeture
La liquidation judiciaire prononcée en décembre 2010 a entraîné la mise au chômage de 110 salariés. Cette situation sociale s'ajoute aux problèmes environnementaux, faisant de cette faillite un drame à multiples facettes pour la région.
Les dispositifs d'accompagnement mis en place
Suite à la liquidation judiciaire de l'entreprise Citron à Rogerville, spécialisée dans le traitement des déchets industriels, 110 salariés se sont retrouvés sans emploi. Face à cette situation, des mesures d'accompagnement ont été instaurées pour soutenir les employés.
Les aides financières disponibles pour les salariés
Les employés licenciés bénéficient des allocations chômage classiques versées par Pôle Emploi. La mise en liquidation judiciaire de l'entreprise a entraîné l'intervention des organismes de garantie des salaires pour assurer le paiement des derniers salaires et indemnités. Les salariés peuvent également prétendre à des aides spécifiques liées aux licenciements économiques.
L'assistance au reclassement professionnel
Un dispositif de reclassement professionnel a été activé pour accompagner les anciens salariés de Citron. Les équipes de Pôle Emploi proposent un suivi personnalisé avec des formations adaptées aux besoins du marché local. La reconversion du site en chaufferie biomasse par Haropa-Port du Havre et SITA ouvre des perspectives d'emploi dans le secteur. Les compétences acquises dans le traitement des déchets industriels représentent un atout pour une réorientation dans les métiers de l'environnement et de l'industrie.
Les opportunités de reprise du site
La liquidation judiciaire de l'entreprise Citron à Rogerville soulève des questions sur l'avenir du site industriel. Cette installation, spécialisée dans le traitement des déchets industriels, a cessé son activité en laissant derrière elle 110 000 tonnes de mâchefer pollué et 40 000 tonnes de déchets industriels.
Les entreprises intéressées par le rachat
Un projet significatif émerge avec Haropa-Port du Havre et SITA, filiale de Suez Environnement. Ces acteurs industriels prévoient l'installation d'une chaufferie biomasse destinée à la reconversion des déchets verts. Cette nouvelle orientation marque une transformation radicale du site, abandonnant le traitement des déchets industriels au profit d'une activité à impact environnemental réduit.
Les conditions nécessaires pour une reprise
La reprise du site nécessite une remise en état complète, estimée à 35 millions d'euros. Cette réhabilitation doit prendre en compte les normes environnementales strictes, suite aux nombreuses infractions constatées lors de l'exploitation précédente. Le futur exploitant devra garantir une gestion rigoureuse des déchets, assurer une traçabilité irréprochable et mettre en place des systèmes de contrôle efficaces. La conformité réglementaire et la mise aux normes des installations constituent des prérequis indispensables pour tout projet de reprise.
Le rôle des acteurs locaux dans la gestion de la crise
La faillite de l'entreprise Citron à Rogerville a créé une situation complexe nécessitant une réponse coordonnée des acteurs du territoire. Face aux 110 salariés au chômage et aux conséquences environnementales majeures, la mobilisation locale s'est organisée pour gérer cette crise industrielle et sociale.
La mobilisation des élus et des institutions
Les institutions locales avaient initialement soutenu l'entreprise Citron avec des subventions substantielles : 115 861 euros du conseil général de Seine-Maritime, 150 000 euros du conseil régional de Haute-Normandie et 35 000 euros de la communauté d'agglomération du Havre. Après la liquidation judiciaire, ces mêmes acteurs se sont mobilisés pour traiter l'urgence environnementale. Le site a nécessité une remise en état estimée à 35 millions d'euros, financée partiellement par les fonds publics pour gérer les 110 000 tonnes de mâchefer pollué et 40 000 tonnes de déchets industriels abandonnés.
Les initiatives locales de soutien
Face à cette situation, des actions concrètes ont émergé. Une démarche de reconversion du site a été lancée par Haropa-Port du Havre et SITA, filiale de Suez Environnement, avec un projet novateur de chaufferie biomasse destinée à la valorisation des déchets verts. Les associations locales, notamment France Nature Environnement et Écologie pour le Havre, se sont impliquées activement dans le suivi du dossier et la protection des intérêts environnementaux. Cette mobilisation collective illustre la capacité du territoire à se réinventer après une crise industrielle majeure.
Les perspectives de réindustrialisation du site
Le site industriel de Rogerville, marqué par la faillite de l'entreprise Citron, fait l'objet d'une attention particulière pour sa réhabilitation. Après une liquidation judiciaire en décembre 2010 ayant entraîné 110 salariés au chômage, le site nécessite une transformation complète. La remise en état a représenté un investissement de 35 millions d'euros, financé partiellement par les contribuables.
Les projets de reconversion envisagés
Une initiative majeure se dessine avec le projet porté par Haropa-Port du Havre et SITA, filiale de Suez Environnement. Ces acteurs industriels prévoient l'installation d'une chaufferie biomasse, orientée vers la reconversion des déchets verts. Cette nouvelle orientation marque une rupture nette avec l'ancien modèle, caractérisé par le traitement inadapté des déchets industriels et les non-conformités réglementaires répétées.
Le potentiel économique de la zone
La zone industrielle de Rogerville présente des atouts stratégiques pour son redéveloppement. Sa situation géographique favorable et les infrastructures existantes offrent des perspectives intéressantes. L'expérience passée, marquée par la gestion défaillante de Citron avec ses 110 000 tonnes de mâchefer pollué et 40 000 tonnes de déchets industriels abandonnés, a conduit à une prise de conscience collective. Les nouveaux projets s'inscrivent dans une logique de développement durable et de respect des normes environnementales, garantissant une meilleure viabilité économique à long terme.
L'impact sur l'économie locale
La liquidation judiciaire de l'entreprise Citron à Rogerville a généré une onde de choc dans l'économie locale. Cette cessation d'activité a entraîné la perte directe de 110 emplois, laissant ces salariés sans travail. La situation est d'autant plus complexe que l'entreprise a accumulé des dettes considérables, notamment 6 à 8 millions d'euros dus aux douanes pour la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).
Les répercussions sur les sous-traitants
La faillite de Citron a créé un effet domino sur les entreprises partenaires. Le traitement des déchets industriels nécessitait un réseau complet de sous-traitants, du transport à la maintenance. La cessation brutale des activités a fragilisé ces sociétés, mettant en péril leur stabilité financière. Cette situation affecte particulièrement les petites entreprises locales spécialisées dans le secteur des déchets industriels.
Les effets sur le tissu commercial de Rogerville
Le tissu commercial de Rogerville subit les contrecoups de cette faillite. La perte d'activité économique liée aux 110 emplois supprimés impacte les commerces locaux. Une lueur d'espoir apparaît avec le projet de reconversion du site en chaufferie biomasse, porté par Haropa-Port du Havre et SITA. Cette initiative pourrait redynamiser l'activité économique locale et créer de nouveaux emplois dans le secteur des énergies renouvelables.